Le public était venu nombreux à la mairie d’honneur en ce 14
Avril ensoleillé pour assister au Conseil municipal de Roquebrune sur Argens.
Il est vrai que l’ordre du jour le méritait et des questions d’intérêt majeur
étaient soumises aux édiles municipaux.
C’est ainsi qu’a été votée à une majorité écrasante une décision
concernant le réaménagement de la Place Perrin permettant ainsi la
redynamisation du Village avec la création, entre autre, d’une zone pédestre, d’un
terrain de boules, d’une antenne de l’Office de tourisme et d’un lieu de
dégustation des produits du terroir.
Le deuxième point fort a été l’annonce par le maire de la
non augmentation des taxes directes locales. « Chose promise, chose due ».
L’équipe minoritaire MIMOUNI-CAYRON-BRANCHET, une fois de
plus, s’est ridiculisée par la méconnaissance des dossiers traités.
Les membres de l’opposition minoritaire municipale sont
hilarants. Avec leurs aveux incontrôlés en plein conseil municipal, ces
olibrius débloquent sévère. Ils commettent bourde sur bourde. Qu’ils ne
comprennent pas les dossiers est inquiétant. Mais, après tout, cette inaptitude
est sans effet puisqu’ils ne sont pas prêts de gérer la commune et c’est tant
mieux.
L’association habituelle des délateurs et des manipulateurs
a tenté, sans réussir, de transformer le conseil municipal en représentation
des Atrides.
Le ton pathétique des interventions ( de moins en moins
nombreuses ) de Jean Cayron frisait le ridicule. Son intolérance affleurente,
son activisme anxiogène, son pessimisme furieux, son autoritarisme archaïque en
a fait pouffer plus d’un dans l’assistance. C’est désormais une
certitude : Jean Cayron est un homme du passé, leader d’une caste fermée
aux idées étroites.
Monsieur Branchet, quant à lui, « enfant spirituel »
de son égérie Mimouni, était plus exalté qu’un pentecôtiste. Il invente, à
chaque Conseil, une commedia dell’arte politique. Grand inquisiteur et parango
de l’ordre moral, on le voit souvent, ces derniers temps, à l’église du village
dont il ignore malheureusement le nom. Quant à madame Mimouni : « no
comment ». Son seul intérêt est désormais de siéger au Conseil départemental.
Elle s’est condamnée toute seule à une expiation éternelle. Héro d’un soir,
elle est retournée au néant.
Cette opposition minoritaire, elle le sait fort bien, est à
la fois incapable de s’unir et inapte à gérer notre belle commune de
Roquebrune.
Elle se comporte comme une jungle qui attend son lion, alors
qu’elle n’est qu’une assemblée de grenouilles qui se cherche un roi.
Et pendant ce temps-là, la majorité, elle, travaille, pour
le bien de tous les Administrés…
Patrick JOURON
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