"La Tribune: Patrick JOURON vous êtes juriste de formation,
issu du monde judiciaire, quel est votre parcours?
Patrick
JOURON : "J'ai
65 ans
et j’ai très
longtemps été Mandataire Judiciaire. Je suis
arrivé sur la Côte d'Azur il y a 25 ans.
Mes idées sont proches de celles
de Luc JOUSSE puisque je suis un ancien cadre du RPR,
celui de Jacques CHIRAC.
J'ai
été amené à diriger
la campagne de Francesco LlO et nous avons accepté la main tendue démocratique
de l'ancien Maire, Luc JOUSSE, vers
I’opposition constructive que
représente notre courant de pensée.
Le
PDG de l’époque avait
souhaité s'entourer à la fois d'une
équipe de jeunes, brillants et
dynamiques, d'où la moyenne d'âge très jeune
de la SARGET, mais aussi de professionnels expérimentés plus
"anciens", ce qui
est le cas pour les finances et mon poste
de "sage" au-dessus de la mêlée, que j'exerçais
déjà dans l'ancienne SARA, la SEM d'Aménagement
initiale."
"La Tribune" ~ Vous .assurez,
aux côtés de Laura BATTEL,
Directrice Juridique, le suivi du contenu de la Tribune en
matière de droit de la presse?
Directrice Juridique, le suivi du contenu de la Tribune en
matière de droit de la presse?
Patrick
JOURON : "Absolument ! Notre bulletin
municipal, "La Tribune", est un
outil de
communication et de proximité indispensable
à la vie de la Commune, Au-delà de l'aspect d'informations pures, ce magazine est aussi un vecteur social pour les personnes les plus isolées.
à la vie de la Commune, Au-delà de l'aspect d'informations pures, ce magazine est aussi un vecteur social pour les personnes les plus isolées.
Les
photos "parlent" autant
que les textes et nous savons qu'elles suscitent
chez les lecteurs et lectrices
une réelle attention.
Les
Français accordent
un intérêt notable à la presse
municipale.
Près
de 70 % affirment que c'est un support d'information privilégiée.
Le
"baromètre municipal" a constaté, par ailleurs, que "La Tribune était
le premier média d'information de proximité sur l'actualité Roquebrunoise, très
loin devant la presse quotidienne locale!
Le
coût de "La Tribune", depuis sa création il y a 15 ans, se décompose
en 5 chapitres « dépenses » et un chapitre « recettes »
Les dépenses :
-
L'impression, dans le cadre d'une mise en concurrence au prix "mieux
disant", la SARGET étant soumise elle aussi aux règles des marchés. C'est
le groupe RICCOBONO qui a gagné cet appel d'offres.
-
La création et la mise en page, attribuées elles aussi dans le cadre d'un
marché, gagné par la SARGET.
-
Les corrections d'auteurs, toujours dans le marché SARGET
-
La distribution, dans le cadre d'une convention « in house » entre la
SARGET
et la Ville dans tous les points publics, Offices de Tourisme, hébergeurs
et commerçants, vecteurs d'information.
-
Le "boîtaqe", réalisé en interne par les employés Mairie.
Les recettes :
-
La vente d'espaces publicitaires
dans le magazine ou sur "la der de couverture", pour un montant moyen
qui équilibre le budqet impression, environ
6 800 € par numéro.
"La
Tribune" est éditée à 15000 exemplaires, une édition par trimestre.
Le
coût total par exemplaire est en réalité de 78 centimes d'euro et lorsqu'on intègre les recettes publicitaires,
le prix descend à 49 centimes d'euro, soit
presque la moitié du prix d'un simple timbre.
Ce
qui n'est pas cher pour disposer d'une information Roquebrunoise de proximité
dans sa boîte aux lettres ... "
"La
Tribune" : Quelle est votre influence juridique dans le cadre de vos
fonctions de chargé de mission?
Patrick JOURON :
"Je contrôle, avec Karina LORENZONI-JOUSSE, collaboratrice de cabinet du
Maire en charge des relations avec la SARGET, la bonne exécution du marché
Ville/SARGET.
Saviez-vous
que le montant du budget municipal versé à la S.E.M.L. SARGET, dans le cadre du
marché public de prestations déléguées, est de 2,9 millions d'euros par an, soit moins de 7% du budget communal total,
et jamais de 12 millions par an comme le prétendent certaines mauvaises langues
sur les réseaux sociaux avec un patronyme courageusement anonyme.
Il
paraît ici nécessaire de rappeler que la SARGET a été l'attributaire d'un
marché public lancé par la Ville qui a été validé par le Conseil d'Etat, pour
une durée de 4 années!
Ce
marché concerne la gestion de la compétence Tourisme (gestion de l'Office de
Tourisme, de la taxe de séjour, de la Maison du Terroir, de la Maison du Chocolat
& Cacao, de la Maison du Patrimoine, du gîte de Saint-Jacques de
Compostelle), de l'évènementiel (Fête du Miel et de la Gastronomie, Fête du
Printemps, Primeur et Produits de la Ferme, Fête du Chocolat & des Délices,
Fête de la Country et du Cheval, la Hell's week, les 2 Shows Nautiques, la
patinoire et les animations de Noël, etc ... ), la communication externe et la
gestion du guichet unique aux associations ...
Le
Conseil Municipal, lors de sa séance du 17 novembre 2016, a examiné et adopté
le rapport d'activités de la S.E.M.L. SARGET pour l'année 2015 où figure
l'ensemble des paramètres financiers démontrant sa bonne et performante gestion
excédentaire.
Tout
ceci est confirmé par l'Administration fiscale qui, suite à un nouveau contrôle
fiscal réalisé sur la SARGET, a conclu "qu’aucune rectification ou
redressement ne devait être opéré". Il en va de même pour le dernier
contrôle d'URSSAF qui a conclu "qu'aucune anomalie majeure n'avait été
constatée" ... J'entretiens par ailleurs d'excellentes relations de confiance
avec Madame la Commissaire aux Comptes.
Ces
contrôles sont bien sûr dus à des dénonciations méprisables et honteuses issues
d'opposants aux motifs vils. Que ces derniers soient remerciés: leur attitude a
conduit à ce que l'Administration confirme la bonne gestion de la SEM.L.
SARGET.
Je
viens également de fournir à la Chambre Régionale des Comptes tous les
documents demandés lors des 4 demi-journées que les magistrats ont consacré à
l'analyse de nos 10 ans d'activité: nous sommes sereinement dans l'attente du
1er rapport confidentiel avant nos réponses au titre du droit au
contradictoire."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire