Le rire, la moquerie, la dérision sont des entreprises de purification, de
déblaiement. Ils préparent des salubrités futures. ( Romain GARY )



jeudi 1 décembre 2016

L'interview de Patrick JOURON dans le dernier numéro de la "TRIBUNE"




"La Tribune: Patrick JOURON vous êtes juriste de formation,
issu du
monde judiciaire, quel est votre parcours?

Patrick JOURON : "J'ai 65 ans et j’ai très longtemps été Mandataire Judiciaire. Je suis arrivé sur la Côte d'Azur il y a 25 ans. Mes idées sont proches de celles de Luc JOUSSE puisque je suis un ancien cadre du RPR, celui de Jacques CHIRAC.
J'ai été amené à diriger la campagne de Francesco LlO et nous avons accepté la main tendue démocratique de l'ancien Maire, Luc JOUSSE, vers I’opposition constructive que représente notre courant de pensée.
Le PDG de l’époque avait souhaité s'entourer à la fois d'une équipe de jeunes, brillants et dynamiques, d'où la moyenne d'âge très jeune de la SARGET, mais aussi de professionnels expérimentés plus "anciens", ce qui est le cas pour les finances et mon poste de "sage" au-dessus de la mêlée, que j'exerçais déjà dans l'ancienne SARA, la SEM d'Aménagement initiale."
"La Tribune" ~ Vous .assurez, aux côtés de Laura BATTEL,
Directrice Juridique, le suivi du contenu de la Tribune en
matière de droit de la presse?

Patrick JOURON : "Absolument ! Notre bulletin municipal, "La Tribune", est un outil de communication et de proximité indispensable
à la vie de la Commune, Au-delà de l'aspect d'informations pures, ce magazine est aussi un vecteur social pour les personnes les plus isolées.
Les photos "parlent" autant que les textes et nous savons qu'elles suscitent chez les lecteurs et lectrices une réelle attention.
Les Français accordent un intérêt notable à la presse municipale.
Près de 70 % affirment que c'est un support d'information privilégiée.
Le "baromètre municipal" a constaté, par ailleurs, que "La Tribune était le premier média d'information de proximité sur l'actualité Roquebrunoise, très loin devant la presse quotidienne locale!
Le coût de "La Tribune", depuis sa création il y a 15 ans, se décompose en 5 chapitres « dépenses » et un chapitre « recettes »

Les dépenses :

- L'impression, dans le cadre d'une mise en concurrence au prix "mieux disant", la SARGET étant soumise elle aussi aux règles des marchés. C'est le groupe RICCOBONO qui a gagné cet appel d'offres.
- La création et la mise en page, attribuées elles aussi dans le cadre d'un marché, gagné par la SARGET.
- Les corrections d'auteurs, toujours dans le marché SARGET
- La distribution, dans le cadre d'une convention « in house » entre la SARGET et la Ville dans tous les points publics, Offices de Tourisme, hébergeurs et commerçants, vecteurs d'information.
- Le "boîtaqe", réalisé en interne par les employés Mairie.

Les recettes :

- La vente d'espaces publicitaires dans le magazine ou sur "la der de couverture", pour un montant moyen qui équilibre le budqet impression, environ 6 800 € par numéro.
"La Tribune" est éditée à 15000 exemplaires, une édition par trimestre.
Le coût total par exemplaire est en réalité de 78 centimes d'euro et lorsqu'on intègre les recettes publicitaires, le prix descend à 49 centimes d'euro, soit presque la moitié du prix d'un simple timbre.
Ce qui n'est pas cher pour disposer d'une information Roquebrunoise de proximité dans sa boîte aux lettres ... "

"La Tribune" : Quelle est votre influence juridique dans le cadre de vos fonctions de chargé de mission?

Patrick JOURON : "Je contrôle, avec Karina LORENZONI-JOUSSE, collaboratrice de cabinet du Maire en charge des relations avec la SARGET, la bonne exécution du marché Ville/SARGET.
Saviez-vous que le montant du budget municipal versé à la S.E.M.L. SARGET, dans le cadre du marché public de prestations déléguées, est de 2,9 millions d'euros par an, soit moins de 7% du budget communal total, et jamais de 12 millions par an comme le prétendent certaines mauvaises langues sur les réseaux sociaux avec un patronyme courageusement anonyme.
Il paraît ici nécessaire de rappeler que la SARGET a été l'attributaire d'un marché public lancé par la Ville qui a été validé par le Conseil d'Etat, pour une durée de 4 années!
Ce marché concerne la gestion de la compétence Tourisme (gestion de l'Office de Tourisme, de la taxe de séjour, de la Maison du Terroir, de la Maison du Chocolat & Cacao, de la Maison du Patrimoine, du gîte de Saint-Jacques de Compostelle), de l'évènementiel (Fête du Miel et de la Gastronomie, Fête du Printemps, Primeur et Produits de la Ferme, Fête du Chocolat & des Délices, Fête de la Country et du Cheval, la Hell's week, les 2 Shows Nautiques, la patinoire et les animations de Noël, etc ... ), la communication externe et la gestion du guichet unique aux associations ...
Le Conseil Municipal, lors de sa séance du 17 novembre 2016, a examiné et adopté le rapport d'activités de la S.E.M.L. SARGET pour l'année 2015 où figure l'ensemble des paramètres financiers démontrant sa bonne et performante gestion excédentaire.
Tout ceci est confirmé par l'Administration fiscale qui, suite à un nouveau contrôle fiscal réalisé sur la SARGET, a conclu "qu’aucune rectification ou redressement ne devait être opéré". Il en va de même pour le dernier contrôle d'URSSAF qui a conclu "qu'aucune anomalie majeure n'avait été constatée" ... J'entretiens par ailleurs d'excellentes relations de confiance avec Madame la Commissaire aux Comptes.
Ces contrôles sont bien sûr dus à des dénonciations méprisables et honteuses issues d'opposants aux motifs vils. Que ces derniers soient remerciés: leur attitude a conduit à ce que l'Administration confirme la bonne gestion de la SEM.L. SARGET.
Je viens également de fournir à la Chambre Régionale des Comptes tous les documents demandés lors des 4 demi-journées que les magistrats ont consacré à l'analyse de nos 10 ans d'activité: nous sommes sereinement dans l'attente du 1er rapport confidentiel avant nos réponses au titre du droit au contradictoire."




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