Roquebrunecfou
Carnet de notes politiques et sociales
Le rire, la moquerie, la dérision sont des entreprises de purification, de
déblaiement. Ils préparent des salubrités futures. ( Romain GARY )
dimanche 15 novembre 2020
Remettre de l'ordre
lundi 28 septembre 2020
Des aides pour la pratique d'un sport
Le sport est une nécessité pour nos enfants qui ont besoin
de bouger, de se dépenser, de
se réaliser dans la société d'aujourd'hui au travers des pratiques sportives. Beaucoup
trop d'entre eux sont sédentaires
avec souvent des conséquences au niveau de
leur santé. On estime qu'un
adolescent devrait faire au moins une heure d'activité
physique et sportive par jour. Mais seulement la moitié d'entre eux y
parviennent: 60% des
garçons font du sport mais seulement 25% des filles. Des
aides, pour toutes et tous, permettent
au plus grand nombre de bénéficier des bienfaits
de l'activité physique
et à moindre coût. Ne vous laissez pas gagner, en
cette période difficile, par la sinistrose et n'hésitez pas à faire le
pas, ou à le
refaire vers l'association
sportive de votre choix.
Pour favoriser l'accès de tous les
publics à la pratique
d'une activité sportive en club, plusieurs
organismes accordent des aides financières (soumises à quotient familial), à solliciter selon l'âge et le lieu
de résidence auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de
la Protection de la Population.de Toulon (DDSCPP). D'autres
aides sont accordées aux lycéens
et apprentis par la Région P.A.C.A, pour les 55 ans et
plus, également par la Caisse Primaire d'Assurance
Maladie pour les personnes non éligibles aux autres aides, dites
éloignées du sport.
Sportivement
votre,
Patrick Jouron
Président du Hockey Club de Roquebrune sur argens
mardi 1 septembre 2020
Mélancolie
Cette
année 2020 restera dans les mémoires. Confinement puis vacances masquées, interdiction de se regrouper, annulation de tous les évènements culturels et festifs. Les chiffres? Environ 30 000 morts en France
depuis 6 mois seraient dus à la pandémie, tandis que meurent chaque jour dans l'indifférence générale 1 650 personnes. Un mort du coronavirus fait plus de bruits que 100 morts " normaux ". Bizarre, non? En attendant, on se masque, on annule
toutes les fêtes, les jeunes ne peuvent plus
s'amuser. Cela va durer combien de temps? Depuis la « reprise » du
nombre de cas de personnes infectées, on retrouve les mêmes experts pour nous
promettre la fameuse deuxième vague que personne ne voit venir. Car la reprise
actuelle ne se corrèle pas avec une augmentation des hospitalisations. Le nombre de morts du coronavirus reste
très bas.
Beaucoup de spécialistes répètent à longueur d'antenne que l'on ne risque pas grand-chose en extérieur, alors quoi? Faut-il définitivement tuer le
tourisme et le monde du spectacle et rendre morose toute la population
française? On nous demande de consommer, mais comment consommer en ne cessant pas
de nous seriner que la fin du monde est proche ?
Pour
nous convaincre des risques majeurs que nous encourrons on compare des chiffres
du mois de mars (7 000 nouveaux cas positifs par jour), et ceux d'août qui remontent à 3 000. Mais en mars, c'étaient 7 000 nouveaux malades, aujourd'hui, on teste à tour de bras
et tous ceux qui sont positifs, mais qui n'ont aucun symptôme,
sont comptabilisés. En mars, ils ne l'étaient
pas ! Avec les mêmes tests les scientifiques nous disent que l'on aurait
trouvé des dizaines de milliers de cas tous les jours au plus fort de la
pandémie.
Alors, arrêtons de paniquer les Français. Ils acceptent de porter le masque, ils acceptent de se tenir à distance les uns des autres, bravo, merci. Laissez-leur une fin d'été la moins triste possible. Autrefois, lorsque l'on ne connaissait pas la maladie dépressive, on parlait de mélancolie. Cessons de rendre mélancolique les Français, ils' auront assez de sujets de tristesse à la rentrée lorsque les entreprises devront prendre des décisions douloureuses. De grâce, rendez-leur au moins la possibilité de se distraire autrement que devant leurs écrans.
Patrick JOURON