Le rire, la moquerie, la dérision sont des entreprises de purification, de
déblaiement. Ils préparent des salubrités futures. ( Romain GARY )



dimanche 15 novembre 2020

Remettre de l'ordre

Cette période du 11 novembre est propice pour se rappeler de ceux qui se battent contre l’obscurantisme islamique au Mali (et en France) et y meurent… alors d’autres se mettent en grève pendant un état d’urgence sanitaire. Certes, quand l’État autorise les manifestations politiques et contestataires en période de confinement mais pas les autres réunions de quelques personnes, quand on infantilise les anciens combattants qui n’ont pas forcément un âge avancé en ne les invitants pas aux commémorations dans certaines communes au nom la sécurité sanitaire, quand des tribunaux préfèrent valider le respect de libertés individuelles au détriment de la sécurité sanitaire, comment s’étonner que des fonctionnaires oublient le sens de l’engagement en temps de crise. En tout état de cause, l’islamisme radical continue son action de sape de la République. Certes, soyons réalistes aujourd’hui: que représente un islamiste, étranger ou français, malgré son acte terroriste totalement condamnable ? Rien, un non-événement malgré les pertes humaines, qui, à l’échelle de la COVID, sont insignifiantes. Seule la médiatisation qui accompagne cet acte lâche lui donne une quelconque importance sauf dans les heureusement rares assassinats de masse qu’il ne faut pas oublier depuis 2015 : Charlie Hebdo, le Bataclan et Nice en 2016. Que des minorités musulmanes, y compris à l’étranger, condamnent et menacent la France, montrent aussi que nous n’inspirons pas de crainte et que nous ne sommes pas capables de répondre avec détermination sauf avec des condamnations bien verbales. Or, quelle est notre dépendance économique réciproque ? Combien de ressortissants de ces pays en situation légale ou illégale sont présents chez nous ? Quel intérêt géopolitique d’avoir des relations avec ces pays ? Finalement quelle est la réalité de leur nuisance par rapport à la défense de nos intérêts, la préservation de notre société, la sécurité de la population ? Ceci devrait conduire la France à être effectivement ce qu’elle prétend être : une puissance qui ne se laisse pas dicter par d’autres sa politique, son mode de vie, le fonctionnement de sa société. Sans état d’âme, elle devrait être capable d’appliquer des sanctions dans les domaines évoqués ci-dessus sans oublier un certain nombre d’actions plus concrètes sinon « définitives » dont d’autres Etats ne se privent pas. J’oubliais, nous sommes un État de droit… en fait surtout pour ceux qui acceptent de respecter les lois françaises. Concernant le Mali, il ne semble pas inopportun d’évoquer ce paradoxe : nous combattons dans ce pays pour qu’il vive normalement. Nos soldats y meurent au combat. Paradoxe ; nous avons une importante communauté malienne en France qui ne sent pas directement concernée par ce conflit. La semaine dernière, le 11 novembre, nous commémorions tous nos soldats morts au combat, n’y-a-il pas une anomalie ?Vous pourriez me dire que la question se pose pour d’autres diasporas. Nous avons eu quelques manifestations de la communauté arménienne contre l’agression turco-azérie au Haut-Karabakh, se plaignant du manque d’engagement notamment de l’Union européenne et de la France. Pour autant, si l’on se sent si proche d’un Etat ou d’une entité étrangère, ces Français d’origine arménienne n’auraient-ils pas dû rejoindre l’Arménie pour assumer cette double allégeance et donc se battre ? La guerre au Mali contre l’islamisme radical se poursuit donc. Près de cent djihadistes ont été tués par les forces françaises. Disons-le encore sans état d’âme : un bon bilan. C’est enfin cet hommage la semaine dernière au général de Gaulle. Symbole du refus, du courage, de la résistance sinon de la désobéissance assumée au nom de l’Honneur, l’exemplarité de son comportement et sa vision de l’avenir sont à suivre aujourd’hui dans la guerre contre l’islamisme radical. N’oublions cependant pas que les Français ont mis un temps certain avant de le soutenir dans la lutte existentielle pour la survie de la France. Et comment ne pas être critique devant ces récupérations politiques contemporaines pour bénéficier du même charisme, de la même aura que le Général… pourtant bien souvent vilipendé en son temps ! Le mémorial vaut la peine d’être visité pour comprendre sa carrière militaire, ses réflexions et bien sûr son cheminement politique dans la période actuelle qui, peu à peu, à nouveau, laisse apparaître le besoin d’un « homme providentiel » pour mettre de l’ordre dans une France en désordre. 2022, c’est bientôt…
 Patrick Jouron

lundi 28 septembre 2020

Des aides pour la pratique d'un sport


Le sport est une nécessité pour nos enfants qui ont besoin de bouger, de se dépenser, de se réaliser dans la société d'aujourd'hui au travers des pratiques sportives. Beaucoup trop d'entre eux sont sédentaires avec souvent des conséquences au niveau de leur santé. On estime qu'un adolescent devrait faire au moins une heure d'activité physique et sportive par jour. Mais seulement la moitié d'entre eux y parviennent: 60%  des garçons font du sport mais seulement 25% des filles. Des aides, pour toutes et tous, permettent au plus grand nombre de bénéficier des bienfaits de l'activité physique et à moindre coût. Ne vous laissez pas gagner, en cette période difficile, par la sinistrose et n'hésitez pas à faire le pas, ou à le refaire vers l'association sportive de votre choix. Pour favoriser l'accès de tous les publics à la pratique d'une activité sportive en club, plusieurs organismes accordent des aides financières (soumises à quotient familial), à solliciter selon l'âge et le lieu de résidence auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection de la Population.de Toulon (DDSCPP). D'autres aides sont accordées aux lycéens et apprentis par la Région P.A.C.A, pour les 55 ans et plus, également par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie pour les personnes non éligibles aux autres aides, dites éloignées du sport.   

Sportivement votre,

Patrick Jouron

Président du Hockey Club de Roquebrune sur argens


mardi 1 septembre 2020

Mélancolie


Cette année 2020 restera dans les mémoires. Confinement puis vacances masquées, interdiction de se regrouper, annulation de tous les évènements culturels et festifs. Les chiffres? Environ 30 000 morts en France depuis 6 mois seraient dus à la pandémie, tandis que meurent chaque jour dans l'indifférence générale 1 650 personnes. Un mort du coronavirus fait plus de bruits que 100 morts " normaux ". Bizarre, non? En attendant, on se masque, on annule toutes les fêtes, les jeunes ne peuvent plus s'amuser. Cela va durer combien de temps? Depuis la « reprise » du nombre de cas de personnes infectées, on retrouve les mêmes experts pour nous promettre la fameuse deuxième vague que personne ne voit venir. Car la reprise actuelle ne se corrèle pas avec une augmentation des hospitalisations. Le nombre de morts du coronavirus reste très bas.
Beaucoup de spécialistes répètent à longueur d'antenne que l'on ne risque pas grand-chose en extérieur, alors quoi? Faut-il définitivement tuer le tourisme et le monde du spectacle et rendre morose toute la population française? On nous demande de consommer, mais comment consommer en ne cessant pas de nous seriner que la fin du monde est proche ?

Pour nous convaincre des risques majeurs que nous encourrons on compare des chiffres du mois de mars (7 000 nouveaux cas positifs par jour), et ceux d'août qui remontent à 3 000. Mais en mars, c'étaient 7 000 nouveaux malades, aujourd'hui, on teste à tour de bras et tous ceux qui sont positifs, mais qui n'ont aucun symptôme, sont comptabilisés. En mars, ils ne l'étaient pas ! Avec les mêmes tests les scientifiques nous disent que l'on aurait trouvé des dizaines de milliers de cas tous les jours au plus fort de la pandémie.

Alors, arrêtons de paniquer les Français. Ils acceptent de porter le masque, ils acceptent de se tenir à distance les uns des autres, bravo, merci. Laissez-leur une fin d'été la moins triste possible. Autrefois, lorsque l'on ne connaissait pas la maladie dépressive, on parlait de mélancolie. Cessons de rendre mélancolique les Français, ils' auront assez de sujets de tristesse à la rentrée lorsque les entreprises devront prendre des décisions douloureuses. De grâce, rendez-leur au moins la possibilité de se distraire autrement que devant leurs écrans.

                                                                                                                                                   Patrick JOURON




vendredi 24 juillet 2020

Les fake news ( fausses informations ) de la dame Mimouni



Josette a «  ses nerfs » et elle «  me cherche ». Ceux qui me connaissent pourraient lui dire qu’elle « risque de me trouver ». Une chose est indéniable : je manque à la conseillère départementale.
Je tiens en définitive à la rassurer en lui rappelant tout de même que la diffusion de fausses nouvelles est une infraction pénaleJe reste roquebrunois plus que jamais et je m’intéresse avec mon groupe, au quotidien, à tout ce qui se passe à Rocobruno. Je n’ai pas vendu mon appartement et je ne doute pas que nous puissions nous rencontrer place Perrin, rue Grande ou ailleurs chez mes amis commerçants. Je m’y promène tous les jours. Mon prochain roman sortira à la fin de l’année. Josette ne devrait pas être déçue.
Patrick JOURON